Nos actions autour de l’innovation territoriale tout d’abord.
Prolongeant l’étude que nous avons menée pour la Banque des Territoires en 2020 sur les spécificités de l’innovation en milieu rural, puis sur les déterminants de l’innovation territoriale, nous poursuivons nos travaux, cette fois-ci en se concentrant sur l’impact des dynamiques d’acteurs dans ces processus d’innovation.
L’occasion de repenser les méthodes d’ingénierie territoriale pour les rendre plus effectives et concevoir des projets à plus forts impacts sur les territoires. Michel Fournier, Président de l’AMRF, incitait récemment les nouveaux chefs de projet Village d’Avenir à sortir du cadre, à “être un peu fou”. Nous pensons effectivement qu’il convient de se réinventer et cela vaut aussi pour nous, en tant que cabinet conseil, en changeant de postures et de méthodes.
C’est ce que nous explorons, notamment sur le champ de la concertation et que nous testons actuellement sur la Dombes mais aussi sur le PNR des Baronnies ou la Commune de Comblain-au-Pont en Belgique. Et bientôt une thèse Cifre sur ce sujet.
Sur le sujet des #tiers-lieux, nous accompagnons différents projets en Belgique, sur les anciennes gares de la Commune de Ramillies, celle de Comblain-au-Pont, et aussi à Ellezelles ou encore à St Hubert.
Nous accompagnons aussi des projets côté France, sur la commune du Versoud (tiers-lieu dédié à l’économie et la formation), à Diges (tiers-lieu multifonctionnel associant bar, hébergement touristique, commerce, …) ce qui nous avait valu un article dans 36 000 communes, le magazine de l’AMRF (Association des Maires Ruraux de France) ou encore à Lhuis où nous travaillons sur la requalification d’un bâtiment agricole en tiers-lieu.
Nous animons aussi un collectif de tiers-lieux ruraux en Wallonie pour les aider à partager leurs bonnes pratiques et leur apporter des expertises sur des problématiques à l’instar de ce qui a été récemment fait sur la gouvernance à Comblain-au-Pont.
Enfin sur l’axe numérique, nous poursuivons différents accompagnements autour de la montée en compétences numériques des agents en nous appuyant sur la plateforme PIX pour évaluer les équipes et les aider à bâtir des parcours de formation adaptés à la réalité des besoins et l’évolution des métiers de la fonction publique territoriale sous l’effet de la digitalisation.
L’enjeu: faire de la transformation numérique un levier d’amélioration du fonctionnement de la collectivité et du service rendu à l’usager, pas une source de nouvelles fractures au sein des équipes. Ce sujet est au cœur du programme européen que nous menons avec 4 communes de la Province de Namur et l’agglomération de Bastia.
C’est aussi le cas avec la Ville de Clermont-Ferrand où nos équipes accompagnent le dispositif d’évaluation des 1800 agents de la commune, mais également des 300 managers. Dans un environnement de travail de plus en plus hybride, où les modes de décision et de collaboration évoluent fortement, où les métiers se transforment, cette démarche ambitionne de donner aux managers les clés pour qu’ils puissent s’adapter à ces évolutions, mais aussi en tirer pleinement parti pour améliorer les pratiques collaboratives au sein des équipes.
Nous avons aussi pu traiter de ce sujet à l’occasion d’un webinaire organisé avec l’Association des petites villes de France qui est consultable en replay.
Ce fut d’ailleurs un des sujets débattus lors de l’édition marseillaise des Interconnectés où les sujets d’inclusion, l’impact de l’IA, la donnée ou le numérique responsable ont été au cœur des débats. Sur le numérique responsable, il convient de rappeler que la définition de stratégies dans ce domaine est obligatoire pour les communes et intercommunalités de plus de 50 000 habitants. Nous proposons des missions d’accompagnement sur ce sujet.